Le Mont-Blanc, j'a(n)dorre!

Après une belle mise en jambes la veille à l'Aiguille du midi, il est temps de passer aux choses sérieuses et au vrai but (Euro oblige) de la venue de Nuria et Carlos (ça va être de la bombe!) dans la vallée, l'ascension du Mont-Blanc.

RDV à 8h, direction les Houches.

Télécabine de Bellevue, puis tramway du MB, puis 2h de marche pour arriver au refuge de Tête Rousse.

Une petite vérif des sacs, (certes tardive mais mieux vaut tard que jamais. Encore que je trouve cette expression pas toujours de bon goût. Perso je préfère plutôt ne jamais me balader en jupe sur un glacier que tard (en 2 mots). Même très tard. Surtout par grand vent. Ou encore devenir eunuque, même tard, ça m'arrange pas. Bref), une petite vérif des sacs donc, enfin surtout celui de Carlos me permet de l'alléger de choses pas franchement utiles (ARVA, couv de survie de 50m2, machine à coudre, ballon de foot, tongs...).

Direction le couloir de la mort, nom un peu abusif donné au couloir du Goûter par les ignorants en mal de sensations. Ou les journalistes je sais plus qui a commencé. Dans un couloir de la mort, on attend des années avant d'être exécuté. Ici, non...vous voyez, c'est pas pareil.

Traversée tranquille, vachés au câble on sait jamais. L'arête du Goûter est avalée en 2h. Ca fait toujours mal d'avaler une arête. Surtout au goûter, c'est plutôt rare.

Et voilà, le refuge est en vue, fin du 1er acte. Pique nique (non, pas de jeu de mots) et petite sieste après avoir discuté avec les copains. Point météo-apéro (quelle assiduité chez les guides!), repas, vaisselle, ballon de rouge, vaisselle, ballon de rouge, baisselle, vallon de rouge, ouf pplus de vbbvaisselle...

Petit coucher de soleil avant une super nuit bien reposante...

1h50. C'est l'heure. P'tain, ça fait du bien de dormir 1/4h...je suis refait, pleine bourre. Heureusement (pour moi), Nuria et Carlos ont fait eux aussi une nuit pourrie...

Un bon café lyoph qui vous tord le bide, un petit tour à l'isoloir (où d'habitude on va à confesse ce qui vous l'avouerez, est de circonstance...) et c'est parti...

Mes 2 infirmières sont en forme malgré le froid qui mord les pieds. Un petit coup de thé pour Carlos nous évite de buter (d'où l'expression "il a bu thé". Pardon). On repart.

Le jour se lève peu à peu. La lumière change. Les ombres jouent. Trop beau, comme toujours...